Publié dans Politique

Haute saison touristique - Les opérateurs partagés entre crainte et optimisme

Publié le jeudi, 13 juillet 2023

Malgré des projections de performance en faveur de la relance du secteur, les opérateurs touristiques gardent tout de même les pieds sur terre en ces périodes d’ouverture de la haute saison. La promotion de la destination Madagascar porte ses fruits. Les indicateurs sont au vert pour le démarrage de la pleine saison touristique à Madagascar. Les acteurs du secteur touristique, à savoir les tour-opérateurs, les agences de voyage et les opérateurs dans l’hôtellerie et la restauration, notent une hausse de réservations sur le marché. Une tendance estimée à perdurer jusqu’à la fin de l’année, durant la haute saison où les baleines à bosse migratrices passent sur les côtes de l’île. La saison touristique débutera vers la mi-juillet pour s’étendre jusqu’au mois de décembre tout au long de la saison des baleines avec un pic aux mois de juillet, août et septembre. Cependant, malgré un tour d’horizon favorable, certains professionnels du secteur optent pour un esprit réaliste. 

« Certes, sur le terrain on enregistre une hausse non négligeable des réservations depuis le début de l’année, mais il ne faut pas uniquement se fier à ces projections compte tenu du contexte économique, social et politique qui prévaut en ce moment dans le pays », redoute un gérant d’agence de voyage de la Capitale. Par ailleurs l’insuffisance d’infrastructure est, toutefois, pointée du doigt par les opérateurs, surtout en matière d’hébergement. Plusieurs régions touristiques souffrent d’un problème de structure d’hébergement, ce qui veut dire que, pour les cas de réservation de dernière minute, les touristes auront recours à des offres qui ne correspondent pas à leurs attentes. 

Promotion

« Depuis le mois de février, les clients commençaient à réserver des hôtels, il y en a même qui ont fait leur réservation l’année dernière. Pour nous par exemple, nous n’avons plus de chambre disponible à partir du mois de septembre », affirme un hôtelier de la ville du Grand port. Néanmoins, les acteurs dans le tourisme reconnaissent les efforts entrepris par les premiers responsables concernés dans la promotion de la Grande île comme l’Office national du tourisme de Madagascar qui a marqué le début de la saison touristique de cette année. Cette institution joue un grand rôle dans la promotion de la destination Madagascar. Les offices régionaux ont également contribué au développement du secteur. Ainsi, malgré les difficultés que ce secteur fragile a pour se relever après les périodes de off durant la dernière grande pandémie mondiale, d’autres professionnels comme des guides-touristiques, des chauffeurs-accompagnateurs songent malgré tout à une saison plus clémente en termes de recette. En effet, d’après les dernières prévisions du ministère du Tourisme, Madagascar peut s’attendre à la venue de plus de cinquante mille touristes durant cette période de juillet et août. De quoi rassurer une bonne partie des hôteliers, restaurateurs et autres professionnels du secteur pour assurer un maximum de recette durant la haute saison.

 

La rédaction

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Editorial

  • Vouée à l’échec ?
    Le pays est en plein chantier d’élaboration d’une nouvelle Stratégie nationale pour la lutte contre la corruption (et l’impunité), la SNLCC. Celle qui est en vigueur arrivera à son terme à la fin de l’année en cours après dix ans de mise en œuvre dans la bataille contre cette « ennemie » apparemment imbattable. Mise en selle en 2014, la SNLCC actuelle finira sa course incessamment. Mi-figue, mi-raisin, le bilan de la décennie de la Stratégie nationale de lutte contre la corruption balance entre un échec et une réussite. Le Comité pour la sauvegarde de l’intégrité (CSI) se trouve dans l’embarras pour traduire la situation exacte. Sahondra Rabenarivo, la présidente du CSI, déplore plus d’une fois l’existence de certains facteurs de blocage dans le processus normal de la lutte contre la corruption. Il existe un dysfonctionnement perçu comme un frein au bon déroulement du système de lutte contre la corruption.

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